Le salaire d'un Chauffeur privé / VTC

Futurs chauffeurs de VTC, vous souhaitez en savoir plus sur le salaire à espérer ? Il n’est pas facile de l’estimer avec certitude : plusieurs facteurs entrent en jeu. Néanmoins, on vous en dit plus dans cet article.

Salaire et statuts : savoir s’y retrouver

Tout comme chez les chauffeurs de taxi traditionnels, les salaires des VTC peuvent varier en fonction de votre statut. Vous pouvez ainsi choisir de travailler à votre compte (statut d’autoentrepreneur) ou en tant que salarié. On vous livre un petit récap :

• Pour un salarié, le salaire moyen est estimé entre 1 800 et 2 000 €. Néanmoins, il varie énormément en fonction de l’entreprise dans laquelle vous exercez. Par exemple, vous pouvez choisir de travailler pour un opérateur sur mobile. Mais vous avez aussi la possibilité de travailler en tant que chauffeur de Grande Remise (berlines de luxe et services VIP). L’embauche dans l’une ou l’autre de ces structures est déterminée par votre expérience, et vos compétences en matière de chauffeur. Comptez de 1 200 à 1 900 € chez un opérateur sur mobile, et entre 1 600 à 2 500 € si vous êtes chauffeur Grande Remise débutant. Et pour un expérimenté, le salaire mensuel peut parfois atteindre les 4 500 €.
• Pour un chauffeur VTC indépendant, le salaire est moins facilement quantifiable. La plupart du temps, le salaire peut atteindre les 3 000 € ou plus. Mais il faut aussi penser à investir un capital de départ. En effet, il faudra vous-même acheter votre voiture et la mettre en conformité : les critères sont plus exigeants que pour les taxis. En plus, comptez l’achat de votre carte professionnelle (environ 100 €). Le salaire d’un indépendant dépend aussi de la grille tarifaire qu’il propose. Il faut qu’elle prenne en compte les frais quotidiens (carburant, services à bord, entretien, frais de promotion ou même pressing…) mais qu’elle reste acceptable pour les clients.

Optimiser votre salaire en tant qu’indépendant ?

Pour un chauffeur de VTC indépendant, il peut parfois être difficile de rentabiliser son investissement de départ. En plus, une réservation est nécessaire pour servir un client, et il est interdit de stationner sur la chaussée en attendant d’en recevoir une autre. Du coup les VTC trouvent moins facilement des clients que les taxis, qui peuvent marauder.

Une véritable stratégie doit donc être mise en place. Le but ? Essayer de faire coïncider au maximum la fin d’une course avec le début de la suivante : moins de perte de temps, c’est plus de rentabilité !

Votre salaire dépendra donc énormément de votre statut, de votre entreprise et de votre façon de travailler. Dans tous les cas, la tendance VTC est à la hausse : les clients sont de plus en plus attirés par la qualité du service et le confort des voitures. C’est donc le bon moment pour vous lancer !